mercredi 20 mai 2015

Les ateliers de cuisine Partage



Le 7 mai dernier, Partage à organisé des ateliers cuisine (financé par l’ARS) avec quatre de ses bénéficiaire accompagnés de l’animatrice.

Ils ont préparé plusieurs recettes dont des rouleaux de printemps à la julienne de concombre, une tarte tatin aux courgettes, pignons et tomates séchées et enfin un cheesecake.

L’intérêt était de les familiariser avec la préparation de plats qui ne leur sont pas familiers, à base d'ingrédients qu'ils n'utilisent que très peu.

La tarte                      Les rouleaux de printemps              Le cheesecake
La préparation s'est effectuée dans la bonne humeur et chacun a pu, après un café qui a été l'occasion de débattre sur le déséquilibre alimentaire et ses conséquences, repartir avec une part de ce qui a été préparé.




 La recette

Les Rouleaux de printemps à la julienne de concombre 

Quantité : 5 Personnes 
Préparation : 10 min 
Coût de la recette/ personne : 4.15 euros 
Niveau de difficulté : Facile


Ingrédients

1 concombre moyen

200 g de vermicelles de riz

10 feuilles de laitue

30 feuilles de menthe

10 feuilles de riz sèches

sel fin et poivre du moulin

sauce pour rouleaux de printemps
(à commander chez votre traiteur chinois)


Préparation
1 - Lavez et égouttez le concombre, taillez de fines tranches puis émincez en julienne (petits filaments de 5-6 cm de long). Assaisonnez et laissez dégorger au frais. 




2 - Lavez et effeuillez laitue et menthe fraîche. 


 
3 - Faites cuire les vermicelles de riz à l'eau bouillante puis refroidissez-les.



4 - Dans un récipient d'eau tiède, faites tremper une feuille de riz 1 minute.



 
5 - Disposez-la sur un plan de travail filmé ou sur un torchon humide. 

 

 
6 - Placez dessus la salade, la menthe, puis les vermicelles et terminez 
par les concombres en julienne.  

 

7 - Roulez la feuille de riz et dégustez vos rouleaux avec de la sauce pour rouleaux de printemps

Rédactrice : A.E.





La santé comme enjeu de l’insertion

La santé, c’est « la vie dans le silence des organes » disait le grand chirurgien René Leriche au tout début du XXè siècle. Le silence et la discrétion des nombreux organes qui structurent notre corps et assurent son bon fonctionnement au quotidien nous laissent libre cours pour vaquer à nos occupations ordinaires. Nous respirons sans même y penser, nos reins travaillent dans la plus grande des discrétions, le sang circule et fait son travail sans que nous en soyons conscients, etc.

Mais au-delà de cette première définition, la philosophe Ingrid Auriol nous apprend que « la maladie renvoie plus fondamentalement à l’impossibilité essentielle de se suffire à soi-même et à la difficulté d’être soi-même, que tout homme, diversement, éprouve ». Cette idée est mise en lumière d’une manière toute particulière lorsque nous considérons la santé des personnes précaires ou sans emploi.

Auteur : Gaspard Schlum
Artiste : Gaspard Schlum
Depuis 30 ans, Partage fait le constat cinglant que les problématiques de santé, associées aux difficultés d’ordre familiale, constituent un frein dans le retour à l’emploi pour 35 % des personnes accompagnées. La peur, le défaut d’information, le manque de disponibilité mentale sont autant de facteurs qui expliquent que les personnes en situation de précarité n’accordent pas toujours la juste importance à la prise en charge des soucis de santé, qui se cumulent et s’aggravent.

Ainsi, les études montrent que les personnes se trouvant dans des situations sociales difficiles ont d’avantage de problèmes de santé que la population moyenne*. Concernant la santé des chômeurs,  un article publié dans l’Express du 24 mars 2015 rapporte une étude inquiétante de l’INSERM : la surmortalité chez les chômeurs serait 3 fois supérieure à celle des non-chômeurs, et serait en partie liée à des comportements à risque plus importants.

La santé est donc un enjeu majeur pour le retour à l’emploi et l’insertion durable. Les parcours d’insertion professionnelle doivent s’emparer de ces constats pour informer et inciter les personnes à consulter et prendre au sérieux leurs difficultés de santé. Lorsque les organes retrouvent le silence de leur bon fonctionnement…alors la vie professionnelle peut reprendre son cours.

* Emmanuelle Cambois, « Les personnes en situation sociale difficile et leur santé », ONPES, 2003-2004

Rédactrice : A.B.

lundi 18 mai 2015

La Santé au Travail



Alain H. sur un chantier, mai 2015

Rencontre avec  Alain H., 54 ans, artisan autonome à son compte dans le bâtiment. Il a dû stopper son activité professionnelle suite à des ennuis de santé.  Actuellement salarié de PARTAGE, il travaille désormais sur les chantiers, à l’entretien ainsi qu’à la maintenance chez les particuliers.







Dans quels secteurs d’activité  travailliez-vous avant d’arrêter votre activité ?
J’ai travaillé dans diverses entreprises dans le bâtiment :  plaquiste plafond suspendu, peintre, menuisier... 

Malheureusement  de nombreux accident de travail m'ont contraint à m'arrêter    
   
En 2004, j’ai décidé de créer mon entreprise à domicile qui portait mon nom, comme artisan en rénovation générale.  Mon affaire marchait bien, j’ai embauché deux salariés.

Comment avez-vous réagi face à ses accidents réguliers ? 
Fragilisé physiquement, j’ai été contraint de rester en arrêt. Je n’ai pas vraiment rencontré de baisse de moral et ne me suis pas découragé. Dès que j’étais remis, je repartais sur les chantiers.

Comment avez-vous perdu votre entreprise ?
En 2006 j’ai perdu mon permis de conduire suite à des excès de vitesse répétitifs. J’ai dû fermer mon entreprise car je ne pouvais plus me déplacer chez les particuliers. Cela a été un coup dur car je faisais un bon chiffre d’affaire. 

Je me suis alors consacré au bénévolat, au service humanitaire et caritatif. J’ai enchainé sur la rénovation d’une habitation avant d'entrer à PARTAGE en avril 2012. 

Pour pouvoir me déplacer librement, j’ai repassé avec succès mon permis de conduire en 2014.

Pour vous, quelles sont les choses importantes pour garder une bonne santé ?
La chose primordiale pour moi, est de bouger, de s’occuper, de rester en mouvement. Quand le moral va, le reste suit.
                             
Qu’espérez-vous pour la suite ?
Je souhaiterais pouvoir partager  mon expérience et mon savoir- faire avec d’autres salariés et pourquoi pas mener une équipe ? 


Rédactrice : M.R.

mardi 12 mai 2015

La Qualité : un chantier ouvert au public

Depuis plus d’un an l’association Partage s’engage dans une démarche de développement de la qualité de son accueil et de ses services, au bénéfice des demandeurs d’emploi qu’elle accompagne et des clients qui lui font confiance.

C’est dans cette dynamique que l’association a souhaité mettre en place la Charte qualité « Accueil Ecoute Conseil » proposée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mans et de la Sarthe. Cette charte, à destination des commerces, des artisans et des services, se déploie selon un référentiel de 73 points. La labellisation sanctionne une enquête relative à ces 73 points à travers un dispositif de clients mystère. C’est ainsi que l’agence Partage Le Mans a reçu sa première labellisation en mars dernier.

La qualité suppose une démarche continue puisqu’elle constitue un défi renouvelé au quotidien. Partage s’y engage. Mais la qualité est aussi ce qui fait d’une dynamique relationnelle qu’elle est saine. Alors notre atout qualité, c’est aussi vous, et nous vous en remercions.




Rédactrice : A.B.